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schéol [ ʃeɔl ] n. m.• 1701; seol 1586; hébr. sheol♦ Relig. Séjour des morts, dans la Bible. ⇒ enfer (II), géhenne.
● shéol ou schéol nom masculin (mot hébreu) Séjour des morts dans la Bible. ● shéol ou schéol (citations) nom masculin (mot hébreu) Bible Car l'amour est fort comme la Mort la jalousie inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. Ancien Testament, Cantique des cantiques VIII, 6 séjour des âmes des morts Commentaire Citation empruntée à la « Bible de Jérusalem ».⇒SCHÉOL, subst. masc.RELIG. [Dans l'A.T.] Séjour des morts. Le Schéol des Hébreux, l'endroit où vivent d'une vie vague ou presque éteinte les morts immobiles (TAINE, Intellig., t. 1, 1870, p. 373). Les morts poursuivent (...) leur existence dans le Shéol (...). C'est le lieu de l'ultime assemblée des vivants, ténébreux et chaotique royaume du silence (A. CHOURAQUI, La Vie quotidienne des Hébreux au temps de la Bible, 1971, p. 167).— P. métaph. Est-il sage d'appeler pêle-mêle tous les dieux endormis au schéol de nos cœurs, alors surtout qu'un seul de ces diables déchaînés suffit à nous affoler? (BARRÈS, Mystère, 1923, p. 71).Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr., ROB. 1985: schéol. A. LODS, Israël, 1949, p. 254: chéol; A. CHOURAQUI, loc. cit.: shéol. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 297: chéol. Étymol. et Hist. 1586 (LE LOYER, Quatre livres des spectres, 3e l., p. 68: le nom de Seol signifie l'Enfer et le Sepulcre); 1701 (Réponses aux réflexions de M. Le Clerc, p. 50 ds Mém. de Trévoux, nov.-déc.: le scheol des Hebreux); 1755 (Encyclop. t. 5, p. 665b, s.v. enfer: le mot hébreu scheol se prend indifféremment pour le lieu de la sépulture, et pour le lieu de supplice réservé aux réprouvés). Empr. à l'hébr. biblique sh
« séjour des morts ».schéol [ʃeɔl] n. m.ÉTYM. 1755, Encyclopédie, « Enfer »; sheol, mot hébreu.❖♦ Relig. Dans la Bible, Séjour des morts. ⇒ Enfer, géhenne.0 Les morts du schéol sont des ombres; c'est le sens du mot rephaïm, par lequel on les désigne. Ils dorment (…) Ils ne sont pas anéantis, mais leur survie n'est plus une vie véritable; ils végètent dans une demi-inconscience et aucune rémunération des vertus ou des vices de leur existence humaine ne secoue leur engourdissement (…)Ch. Guignebert, le Monde juif…, II, III, p. 154.
Encyclopédie Universelle. 2012.
